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Appel à communicationSoumission des propositions de communication Ce colloque est ouvert aux jeunes chercheurs des différentes disciplines des SHS, travaillant sur les relations humains / animaux. Un résumé d’une à deux pages (environ 5000 signes espaces compris) est attendu pour le 01 avril 2014. Les auteurs utiliseront le fichier-type pour proposer leur résumé (avec mots-clefs, inscription dans un des deux volets) Les résumés doivent être envoyés aux deux co-organisateurs du colloque : jerome.michalon@gmail.com ; coralie.mounet@ujf-grenoble.fr. Télécharger l'appel à communication Présentation de l'appel à communication Contexte : En émergence au niveau national mais peu représentée au niveau institutionnel, l’étude des relations humains / animaux en Sciences Humaines et Sociales est depuis quelques années saisie par des jeunes chercheurs, qui s’attachent à renouveler l’approche de cette thématique. Ces travaux s’inscrivent dans des traditions disciplinaires, théoriques et méthodologiques hétérogènes, et se sont souvent développés de manière parallèle et éparpillée. Face à ce constat, un réseau de jeunes chercheurs (master, doctorants, jeunes docteurs) spécialistes des relations anthropozoologiques s’est constitué avec l’organisation de trois journées d’études (en 2009, 2010 et 2011). Ils ont ainsi pu engager un dialogue fécond sur les difficultés et les opportunités que représente un objet de recherche encore peu balisé académiquement. Le colloque « Relations anthropozoologiques : Nouvelles approches et jeunes chercheurs en Sciences Humaines et Sociales » de Grenoble vise à prolonger le double effort déjà engagé lors de ces trois journées d’études. D’une part, il s’agit de consolider et d’élargir un réseau de jeunes chercheurs intéressés par un objet a priori proche sur un plan thématique, mais suffisamment complexe pour impliquer diverses approches disciplinaires (sociologie, géographie, histoire, anthropologie, économie, psychologie, sciences politiques, linguistique, etc.) et méthodologiques. Au sein de ce réseau, le pari consiste à faire émerger des approches théoriques et méthodologiques originales et innovantes, grâce au dialogue et au croisement interdisciplinaire. Il s’agit ainsi d’interroger les positionnements classiques des SHS par cette question des relations humains / animaux et de montrer l’intérêt heuristique et novateur de ces nouvelles approches. D’autre part, ce colloque entend contribuer à brosser un état des lieux de l’extrême diversité des terrains, des méthodes, et des outils conceptuels mobilisés pour rendre compte des types de relations qui unissent les humains et les animaux avec lesquels ils vivent, travaillent, (inter)agissent. Ce travail sur une thématique émergente sera l’occasion de poursuivre une exploration réflexive du développement d’un nouveau champ scientifique (raisons du choix du sujet, réception du sujet par l’institution et les collègues, transgressions méthodologiques et théoriques, difficultés diverses). Ce faisant, ce colloque entend participer à la prise en compte scientifique et institutionnelle mais aussi publique de ce champ d’étude : il poursuit le but d’ouvrir le monde académique des sciences humaines et sociales aux questions des relations humains/animaux et s’adresse au grand public intéressé par la place des animaux dans les sociétés humaines ou plus généralement par les relations et les interactions sociétés / environnements que les relations anthropozoologiques peuvent mettre au jour et/ou interroger sous un angle original. Pour répondre à ce double objectif (consolidation du réseau et état des lieux réflexif), cet appel à communication comprend deux volets, l’un généraliste, visant à rendre compte des travaux de SHS en cours sur la question des relations humains / animaux (varia) et l’autre plus spécifique, destiné à explorer plus en profondeur les dimensions spatiales de ces relations (thématique). Varia Ce premier volet a pour vocation de favoriser la présentation de travaux en cours (master 2, doctorat) portant sur les relations anthropozoologiques appréhendées du point de vue de la géographie, de la sociologie, des sciences politiques, de l’histoire, de l’anthropologie, de la psychologie, de l’économie, etc. Les communicants présenteront leurs travaux sans restriction thématique, mais en prenant soin de bien préciser leur ancrage théorique, leur méthodologie et leur terrain, ainsi que les concepts mobilisés et de développer un regard critique sur leurs intérêts heuristiques et leurs biais propres. Les communications pourront par exemple traiter des usages, pratiques et représentations à l’œuvre dans les relations anthropozoologiques, dans un environnement communément appréhendé selon les dichotomies « rural / urbain », « sauvage / domestique », etc. Elles pourront également mettre en avant les évolutions de nos relations aux animaux et les processus à l’œuvre dans ces dynamiques. Elles pourront enfin alimenter les réflexions pour mieux gérer nos rapports à ceux-ci, et par-delà, à l’environnement. Thématique Ce second volet a pour vocation d’explorer un axe particulier, mettant à profit l’environnement théorique du laboratoire d’accueil du colloque, le laboratoire Pacte (Politiques publiques, ACtion politique, TErritoires) à Grenoble. La dimension spatiale sera ainsi mise en avant, avec l’exploration du lien à l’espace dans les relations anthropozoologiques. Les communicants pourront s’interroger plus particulièrement sur les questions soulevées par la tension entre ancrages et mobilités animales et humaines et sur la manière dont les « fixités » ou les mobilités jouent sur les usages, pratiques et représentations à l’œuvre dans les relations anthropozoologiques et participent à leur évolution. Pour développer cela, les grandes questions suivantes pourront être saisies. 1. Il s’agit tout d’abord de s’interroger sur les influences réciproques que les humains et les animaux peuvent avoir sur les espaces qu’ils partagent. Deux types de questions peuvent être ainsi posés.
On peut également s’interroger sur la manière dont les pratiques humaines peuvent agir sur les spatialités animales.
2. Face à ces questions sur un espace partagé, mobile ou figé, qui suppose une « juste place » des humains et des animaux, la question de la distance peut être interrogée. Ne faudrait-il pas se pencher plutôt sur le partage d’une distance qui se négocie entre humains et animaux que sur le partage d’un espace ? Plusieurs interrogations peuvent alors être saisies.
3. Enfin, l’ensemble de ces questionnements peut être étudié à travers le filtre de la mobilité. Il s’agit de s’interroger sur la manière dont les mobilités (et plus précisément l’accès à la mobilité) humaines et animales reconfigurent ou non les relations humaines et animales. Quel type de relation peut-on observer lorsque les animaux et/ou les humains ont une capacité à être mobiles ou, au contraire, n’en bénéficient pas ? Plusieurs cas de figure peuvent être étudiés :
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